FLC exposition de l'artiste Marion FRANZINI



Jeudi 4 juin 2009, nous avons réalisé notre dernière visite à FLC.
Nous avons découvert l'exposition de peinture de Marion FRANZINI.



Ci-dessous quelques mots sur le travail de l'artiste:

L'imaginaire de l'artiste semble se nourrir de réminiscences propres à "son patrimoine africain" nous dit-elle. En effet, ses peintures aux couleurs douces, où dominent l'orangé, le vert tendre et le blanc opalescent, nous plongent à la fois dans l'infiniment grand et dans l'infiniment petit. On est happé par un univers fantastique évoquant grotte, forêt ou encore ventre maternel. La palette, tout en légèreté, joue sur les glacis et le choix d'une toile laissée délibérément brute, cette dernière intégrant ainsi la gamme chromatique non plus comme matière support mais comme couleur. Ces différents éléments construisent ainsi des territoires, des frontières laissant entrevoir des interstices, facteurs d'oppositions ou de transitions. Une invitation dans un monde de voyage, de métamorphoses, de correspondances où l'artiste dévoile toute son authenticité.


D'emblée, les élèves ont été séduits par les toiles exposées, puis ils ont été particulièrement volubiles car interpelés par ce qu'ils ont observé. Les uns voyaient des bulles, d'autres des gouttes, d'autres des oeufs dans ces éléments particuliers qui figurent sur chaque tableau.
Avec Juliette, ils ont pu explorer avec plus d'attention et ont imaginé VOYAGES, NAISSANCES, PASSAGES, ENVERS DU MIROIR...

 











Il apparaît en effet que cet élément graphique présent sur chaque toile ( que l'artiste appelle son monstre) a été perçu par les élèves comme:
transparent - de forme évolutive - comme un caméléon, pratiquant le camouflage - fragile - mou.

Il semble aussi se déplacer, les élèves identifiant des chemins, des cordes qui le portent, Suzanne pense même que, en fait, il n'y en a qu'un et qu'on le voit sur une toile à différents moments de son déplacement.

Sur la toile de couleur verte, on dirait que le monstre change de peau, laisse juste des petites bulles, ou encore qu'on y voit le monstre et son reflet. Thomas pense que les petits points montrent la disparition du monstre.

  

Juliette nous a ensuite guidés vers la technique employée par Marion pour que le monstre ait toujours la même forme: elle a créé un patron ou gabarit lui permettant de reproduire la forme autant de fois qu'elle le souhaite. Pour le monstre en petits points, Marion utilise au contraire un pochoir évidé.




Séraphine a fait se déplacer un petit monstre de calque sur le tableau La forêt des choses sans nom...suivant le "chemin" noir, lui faisant traverser  une frontière entre les deux tableaux...


 

 


Le déplacement du monstre de calque a été repris sur le tableau De l'autre côté du miroir où le changement de nature du "chemin" a été perçu comme une éclosion ou une naissance.

Puis, en atelier créatif, chacun a inventé son "petit monstre" et tout le groupe a créé un espace coloré, propre au déplacement de toutes ces mini-créations.

 

Voilà en quelques photographies la chronologie de cette création...

   

   

 

 

Et voici la production finale, bel espace pour tous les monstres de la classe ! QUELLE CREATIVITE ! Merci à Juliette qui, une fois encore, a su nous proposer un travail de recherche et une réalisation à la fois simple et aboutie !




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